Depuis trois générations
Dans la famille Latorse, des générations d’artisan de la terre puis de la vigne se succèdent depuis 4 générations pour façonner des vins en famille. Dans nos propriétés de l’Entre Deux Mers, nous cultivons aussi bien la vigne que l’esprit pionnier. Un goût prononcé pour l’audace et l’innovation, au service de nos vins, qui se transmet de génération en génération.
Dans notre famille, les générations se succèdent pour façonner des vins en famille.
1930
Tout commence en 1923, Pierre Jeanty, notre arrière grand-père achète Gabaron, propriété agricole au cœur de l’Entre Deux Mers. Pierre est maréchal-ferrant. Il s’installe avec son épouse Zélida sur cette propriété en friche, où il y’a tout à faire, tout à reconstruire.
Ils installent d’abord un petit troupeau de vaches à lait et des veaux, une dizaine de moutons, un grand poulailler avec poules, canard et dindes.
Ils plantent un vignoble.
Cette photo de début des années 30 raconte les premières vendanges à Gabaron en famille. Pierre et Zélida ont donné naissance à Yvonne, Yvette et Simone.
1940
Albert Latorse épouse Yvette Jeanty. En 1948, Albert Latorse achète une propriété voisine de 40ha, « Riot » consacrée à la polyculture. Il y cultive le maïs et élève des vaches laitières avec un certain succés. Tant est si bien que son exploitation agricole devient ferme pilote en matière d’élevage. Son flair et sa soif d’entreprendre le poussent à produire plus de vins. A cette époque, la vigne n’occupe que 15 ha, d’un seul tenant. Travailleur acharné, Albert transmet à ses deux fils Michel et Henri sa passion du vin et continue d’agrandir le vignoble pour qu’ils héritent de l’exploitation familiale.
50’
Dans les années 1950, le premier cuvier du vignoble sort de terre. Il permet de s’adapter aux nouvelles parcelles plantées en AOC Bordeaux et AOC Bordeaux Supérieur. Gabaron et Riot fusionnent. Il se murmure alors dans les campagnes avoisinantes qu’un grain de folie s’est emparé des Latorse. Une folie? Un virus plutôt. Celui du vin, qui a sans aucun doute frappé cette famille audacieuse. La conjoncture économique de l’époque va quelques années plus tard leur donner raison. Alors que leurs voisins subissent de plein fouet la crise de l’élevage, notre grand-père propose de racheter leurs terres pour augmenter la surface de production du vignoble.
70’
C’est à la fin des années 70 que Michel et Henri arrivent sur l’exploitation, avec une vision commune: celle de produire des vins en bouteille. Leur père ne proposait jusqu’à présent que du vin en vrac. Un nouveau chai de vinification voit le jour. Il permettra de répondre à des vinifications plus techniques et d’arriver à produire des vins plus qualitatifs.
1976
En 1976, Michel et Henri font le pari de s’équiper de la première machine à vendanger. Bijou de performance, elle supplée l’équipe versatile de 70 vendangeurs, tantôt étudiants parisiens, tantôt ouvriers béarnais, parfois espagnols, qu’il était difficile de fidéliser et de loger. En parallèle, Michel et Henri font l’acquisition d’une propriété d’un seul tenant sur St Caprais de Bordeaux et Madirac. : 35 ha de bois et 35 ha de friche qu’ils vont restructurer pour en faire un vignoble.
80’
Au milieu des années 80, notre vignoble devient le premier domaine de l’Entre Deux Mers à posséder un cuvier thermorégulé issu de la collaboration entre Michel et Henri et Didier Lamouroux. Une technique révolutionnaire pour l’équipe qui permet de chauffer et refroidir à distance les cuves lors des vinifications.
Précurseurs, les exploitants acceptent de prêter leurs installations pour en faire un chantier pilote. Une belle rencontre au milieu des années 80 permet une collaboration fructueuse et dynamique, celle d’Henri avec Michel Rolland, œnologue de renommée internationale. Ils se retrouvent dans leurs passions communes : la chasse, le vin, la nature et la bonne table. C’est un pas en avant de plus dans la recherche de vins toujours plus qualitatifs sur nos terroirs.
A la fin des années 80, un nouveau cuvier thermorégulé tout inox voit le jour. Il permet de réceptionner une vendange de plus en plus abondante. Des cuves de grandes capacités permettent dès lors l’assemblage des nos 5 châteaux. : Château Canteloup, Château l’Ombrière, Vieux Château Lamothe, Château Haut Riot et Château Gabaron.
1990
L’exploitation compte alors 130 ha de vignes.
Patrick et Jacques, les fils de Michel font leur début sur la propriété. Lionel et David, les fils d’Henri, suivent encore leurs études et se préparent à rejoindre leurs cousins.Un nouvel espace de stockage est crée (cuverie, chai à barrique).
En 1991, Michel et Henri achètent une petite propriété de 4.80ha en AOC Saint Emilion Grand Cru ; le Clos St Vincent.
En juillet 1994, Henri décède brutalement. C’est un drame pour sa famille et pour le vignoble. Son épouse, Eliane, déjà présente sur l’exploitation sur les volets administratifs et commerciaux, reprend les rênes, épaulée par Michel et soutenue par l’investissement des 4 garçons de la nouvelle génération.
Soucieux du traitement des effluents viti/vinicoles, les vignobles s’équipent d’une station d’épuration VASLIN BUCHLER en 1996.
Lionel et son épouse décident de s’installer en tant que jeunes agriculteurs. Ils quittent les vignobles et achètent une propriété à Cérons, le Château Ducaillou. Quelques années plus tard, Patrick prendra également une autre direction. David et Jacques s’investissent de manière croissante jusqu’à reprendre les rênes du vignoble en 2008.
Depuis 2008
Les toitures des chais sont désamiantés et des panneaux solaires sont installés. Dans le même temps, un nouvel hangar de stockage du matériel viticole sort de terre. Les vignes étant vieillissantes, la restructuration du vignoble commence. En moyenne 7ha par an sont arrachés puis replantés, pour arriver dans les années 2020 à un vignoble entièrement restructuré.
Dans cette dynamique, la flotte d’engins viticoles est renouvelée à commencer par la machine à vendanger. L’objectif visé est la recherche d’une qualité toujours supérieure, le respect de l’environnement et le meilleur cadre de travail possible pour notre équipe .
En parallèle, le travail commercial porte ses fruits avec plusieurs partenariats avec des négociants de la place de Bordeaux, mais aussi des cavistes, la vente en restauration et aussi notre clientèle particulière. David et Benoit, le maître de chai, déclinent une nouvelle gamme de vins mono cépages. Ils se sont ainsi lancés dans une exploration passionnée des possibilités de chaques cépages.
L’aboutissement de l’ensemble de
ces mesures sera l’obtention du label HVE 3 en 2019.
En 2021
la conversion bio de 7ha de vignes débute. Un vaste chantier démarre également cette année-là : la rénovation de la salle de dégustation et des bureaux, la création d’une boutique, qui sera la vitrine des produits des vignobles Latorse pour les années à venir.
Grâce à une équipe dynamique et investie, les vignobles vont tout mettre en œuvre pour continuer dans cet élan.
Grâce à une équipe dynamique et investie, les vignobles vont tout mettre en œuvre pour continuer dans cet élan.